Dans la cellule de Moïna

[Reviens de la grande place des gnomes]

Moïna arriva dans la cellule, toujours à genoux et respira à fond. Ses pouvoirs étant bloqués, l'orage s'était arrêté.

Elle s'assit dans un coin pour méditer.

Au bout de quelques minutes elle était totalement calme et elle repensa à ce qu'elle avait dit à Khephren

*Comment ais-je pu lui dire ça? L'exiler, mais qu'est-ce qui ma prit?! Je suis vraiment stupide quand je m'y mets! Il faut que j'apprenne à me contrôler...j'ai eu tellement peur que Conan lui fasse du mal....Oh, et lui qui....je ne doit pas m'énerver une nouvelle foi.*

Elle ne se sentait pas très bien, elle sentait que quelque chose n'allé pas. N'ayant plus la possibilité d'utilisé ses pouvoir elle ne savait pas ce que c'était mais son intuition lui criait que son ami n'allait pas bien, pas bien du tout.

*Képhrène...ça ne sert à rien, mes pouvoirs sont bloquer, je ne peut pas lui parler par télépathie...par contre Dallèle m'entendra peut-être.

Dallèle, j'ai l'impression que Khephren ne va pas bien...enfin oui c'est sur il ne va pas bien après ce que je lui est dit...je m'en veut tellement, je ne c'est pas comment vous expliquer ce que je ressent, mais pouvait vous allez le voir?*

Naïade arriva devant Moïna qui avait bien l'air désemparée. Son sourire s'élargit. Elle déposa le corps de Khéphren devant la jeune reine. Elle avait bien entendu les pensées de celle-ci puisque Naïade était partout et nulle part à la fois.

"Ton amour ne va effectivement pas bien du tout.
C'est toi qui l’as mené à faire quelque chose de fou.
Tu es une sale reine impertinente,
Qui croit tout savoir mais qui est ignorante.
Tu as banni ton ami,
Tu l'as insulter et trahie.
Voilà où il en est maintenant.
Mort, sans avoir pu avoué ses sentiments.
Il t'aimait profondément
Tu le savais pourtant.
Mais tu n'as rien dit,
Le laissant dans un doute infinie.
Que la honte s'abatte sur toi
Pour avoir emmené ton ami au trépas."

Naïade se mit à tourner autour de la reine, s'infiltrant dans son esprit et dans son coeur pour apprécier son acte avec douceur.

Moïna retint ses larmes, elle ne ferait pas ce plaisir à l'esprit! Mais elle ne put contrôler le changement de couleur de ses yeux, qui redevinrent noirs.

Elle regarda Naïade et lui dit d'un ton acide:

"Je me demande qui de nous deux l'y a réellement poussé! Khéphren n'est pas un idiot, même si mes paroles l'on énormément blessé, sans votre intervention il aurait comprit que je disait ça sous le coup de la colère...La colère, c'est une chose que vous savez manipuler à merveille, n'est-ce pas ?"

Elle se releva et se mit à tourner autour de Naïade, comme elle l'avait auparavant

"Je vous connais Naïade, je sais à quel point vous êtes persuasive... Et sans Zan vous auriez certainement réussi à détruire notre confrérie."

Elle s'arrêta en face de l'Esprit et plongea son regard noir dans les yeux de Naïade.

"On dit que la haine et soeur jumelle de l'amour, qu'en dites-vous? J'aime Khéphren, et je vous hais... Est-ce la même chose? "

Elle se détourna et s'agenouilla près du corps sans vie de son ami , elle ne pensait plus à la présence de l'esprit. Une idée lui était venue. Plus rien n'existait autour d'elle, à part Khéphren

Elle dit pensivement:

"La colère et un sentiment assez fort... Et j'ai déchaîné une tempête... L'amour est un sentiment encore plus fort, je crois...."

Elle entoura les épaules du jeune magicien de son bras gauche, et plaça sa main droite sur son coeur. Puis elle plaça la tête de son ami sur son coeur à elle.

Une douce lumière blanche commença à les envelopper et Moïna ne remarqua pas qu'elle émanait d'elle.

Naïade souriait toujours autant. Elle avait réussit encore une fois à faire mal à quelqu'un...

"Ma très chère pourriture...
Je conçois bien sûr,
Qu'un vent de désaccord,
Vient à chaque fois que je vous mords
De mes parole sanglante
Et de mes critiques si poignante.
Mais sachez que la haine est un sentiment
Bien plus qu’attrayant!"

Naïade eu une petite moue quand la lumière blanche apparut. Apparemment, Moïna était un peu moins bête qu'elle ne pensait... Tant pis, elle s'était bien amusée quand même et à vrai dire, la suite risquait d'être fort intéressante.

Khéphren se réveilla dans une grande douleur et dans une grande inspiration. La lumière disparut et la première chose qu'il vit fut bien sûr Moïna. Il la fixa, totalement désemparer, le coeur triste. Il était faible... Mais il voulait sortir des bras de Moïna.

Il réussit tout de même à partir un peu plus loin. Il s'essaya en enlaçant ses genoux avec ses bras. Il fixait toujours Moïna mais ne disait pas un seul mot. Une larme coula le long de sa joue, s'échouant sur son pantalon.

Il ne voyait pas spécialement Naïade, il était trop préoccupé par Moïna. En plus, elle avait encore les yeux tous noirs... Elle devait lui en vouloir énormément. Mais lui, il l’aimait et ça lui faisait plus que mal de la voir ainsi. La torpeur se dissipait très lentement. Et la nostalgie d’où il était auparavant continuait de le prendre...

Lorsqu la lumière disparût, Moïna su que son ami était revenu à la vie, une larme de joie coula le long de sa joue et ses yeux reprirent leur couleur naturelle.

La jeune reine avait puisé dans ses forces vitales, une chose que lui avait apprit Razale, le sorcier qui faisait partit de la confrérie. Sans ça, elle n'aurait pas pus se servir de ses pouvoirs. Le problème était qu'elle avait presque épuisé ses forces, mais Khéphren était en vie, et Dallèle ne devrait pas tarder.

Elle regarda Khéphren dans les yeux et lui dit simplement

"Excuses-moi"

Avant de s'évanouir

Naïade regardait la scène avec délectation. Toute cette peur, tout cet amour refouler, toutes ces larmes, toute cette tristesse. Quelle jouissance!

Elle ne dit rien, il n'y avait rien à dire, un pur chef d'oeuvre venait de se dessiner entre ses mains. Elle aimait tant ça...

Quand Moïna s'évanouie, elle reporta son regard pétillant sur Khéphren attendant une quelconque réaction de sa part. Et vu ce qu'elle ressentait, cela serait assez drôle. Elle resta donc planté à l'endroit où elle était et fixa la scène de ses yeux limpide.

Khéphren se détendit un peu au changement de couleur de Moïna. Il fut étonner qu'elle s'excuse. Une incompréhension se lisait dans ses yeux. Puis elle s'évanouie. Il resta un instant devant elle sans bouger. Il ne comprenait plus rien. Il était déconnecté. Il voulait repartir. Il ne voulait plus rester ici. Il était bien là où il était. Mais celle qu'il aimait été par terre, inanimé. S'il devait repartir, il voulait être sûr avant que Moïna aille bien.

Il se dirigea donc vers Moïna à quatre pattes, s'assit devant elle et posa délicatement sa tête sur ses genoux. S'il se levait, il tombait. Ses forces n’étaient pas totalement revenues.

Il caressa doucement les cheveux de Moïna et lui dit au creux de son oreille.

"Merci... Mais s'il te plaît... Reviens... Je t'aime..."

Il ferma les yeux et plongea sa tête dans le cou de Moïna, espérant qu'elle revienne au plus vite. Il n'avait plus beaucoup de force...

Le contacte des mains de khéphren, sur ses cheuveux fit revenir Moïna à elle. La jeune reine lui répondit dans un murmur, en lui souriant

"Khéphren, j'ai épuisé toutes mes force pour te faire revenir...Dallèle va arrivé, ne n'inquiète pas, il nous remetra tous les deux sur pied. "

Mais Dallèle tardait

*Dallèle! Nous avons besoin de vous!*

Ce n'était pas une suplique mais un ordre. Moïna ne suportait plus de se sentir aussi mal, et l'Archange se faisait attendre.

Elle aprocha sa main de celle de Khéphrène et la lui séra, elle était trop faible pour parler.

[Arrive de la grande place des gnomes]

Dallèle arriva dans le secteur où se trouvaient les cellules. Il ressentit très vite la présence de Naïade qui était sous sa forme matérielle. Il fit limite exploser la porte pour pouvoir entrer au plus vite.

Une fois à l'intérieure, il vit l'esprit de l'eau en compagnie de Khéphren et Moïna qui étaient tous deux dans un très mauvais état. Il lança une boule de feu sur Naïade et lui ordonna d'un ton glacial.

"Sort d'ici immédiatement!"

Puis, sans même se soucier du fait de savoir si Naïade était partie ou non, il se dirigea vers Moïna et Khéphren. Il passa sa main sur leur corps pour leur redonner leurs forces. Une fois fait, il les regarda tour à tour puis leur demanda.

"Je peux savoir ce qui c'est passé?"

Il avait bien ressentit des choses mais il voulait avoir l'histoire complète.

Naïade sourit aux paroles des deux enfants. C'était d'un pathétisme... Des plus totale. Mais Dallèle arriva pour mettre de l'action... Elle l'avait sentit arrivé. Elle regarda avec la joie la porte claquer. Mais... La boule de feu ne lui plus pas du tout... Elle s'évapora et s'infiltra en Dallèle.

"Alors comme ça on se croit malin,
Alors que tu n'es rien...
Je suis bien plus que toi...
Et bien plus que ta pitoyable équipe de roi...
En tout cas, je me suis bien amuser
Je veux bien recommencer.
Ainsi, tu verrais toute l'histoire,
Du plus beau au plus noir...
Fais celui qui ne m'entend pas.
Mais ne t'inquiète pas!
Je serais toujours en toi!
Même si tu gardes cette foi...
Celle qui te fais croire que tu peux me faire partir...
Celle qui te fait croire que tu peux, à coup de feu, m'assouvir."

Khéphren releva doucement la tête aux paroles de Moïna et plongea son regard dans le sien.
Il sursauta à l'arrivée de Dallèle et reçu les soins avec une certaine amertume. Il ne voulait pas rester! A quoi bon le soigner...
Quand Dallèle posa la question, Khéphren baissa la tête et les yeux. Il avait dû faire quelque chose de mal et il ne voulait pas être disputé... Pas maintenant... Il avait trop mal... Une blessure que Dallèle ne pouvait pas soigner...
Il releva ses yeux et lui parla par pensée.

*J'ai fait mal à Moïna... Elle a fait tout cela pour rien... Je veux repartir... J'ai honte... Je ne vaux rien... Fais moi repartir... S'il te plaît..."

Il baissa la tête de nouveau en évitant le regard de Moïna.

"Pitié... Tuez-moi..."

Moïna soupira de soulagement en voyant Dallèle arriver, et eu un sourire en le voyant jeter une boule de feu sur Naïade.

Après que Dallèle l'eut soigné, elle le remercia.

Puis il posa la question qu'il n'aurait pas dû poser... Enfin, pas tout de suite, et la réponse de Khéphren mit de nouveau la jeune reine de mauvaise humeur. Elle lui répondit d'un ton sec:

"C'est hors de question, Khéphren! Tu ne mourras pas! "

Elle ne voulait pas en dire plus en publique et ordonna à Dallèle sur le même ton sec.

"Renvoyez-nous dans notre royaume, vous aurez vos réponses ce soir. Pour l'instant nous devons parler seul à seul."

Dallèle ignorait parfaitement la présence de Naïade. Il faisait comme ci elle n'était pas là. Il n'écouta donc pas ce qu'elle lui disait. De toute manière cela ne l'intéressait pas. Il était plutôt concentré sur Khéphren et Moïna qui eux, en revanche étaient bien plus intéressants. Il commença par Khéphren.

"Moïna a raison. Il est hors de question que tu partes. Si vous devez vous expliquez, vous le ferez mais ce serait particulièrement stupide de partir comme ça. Saches que tu vaux beaucoup plus que tu ne le penses. Seulement tu ne le vois pas. C'est bien dommage."

Dallèle n'appréciât absolument pas le comportement de Moïna. Il lui répondit donc d'un ton beaucoup plus sec.

"Moïna, à ce que je vois tu n'es toujours pas totalement calmée. Tu vas donc restée ici avec Khéphren pour vous expliquer. Vous serez de toute manière dans l'intimité puisque les cellules sont totalement insonorisées. Personne ne vous entendra."

Sur ce, il sortit verrouillant la porte.

*Je ferais bien d'aller voir Aëla, pour savoir ce qu'il en est.

Khéphren laissa doucement Moïna et alla s'asseoir dans un coin de la cellule les bras autour de ses jambes. Il fixait Moïna. Elle ne voulait pas qu'il parte et Dallèle non plus... Il ne comprenait pas pourquoi...
Il se sentait vraiment mal ici. Il lui dit doucement.

"Moïna... Je veux qu'on m'ouvre... Je veux sortir... Et je veux repartir... J'étais tellement bien... J'ai mal... Je t'aime... Et toi, tu ne le vois pas..."

Moïna fut légèrement énervée par la réaction de son ami. *Les gars sont tous aussi borné, et aveugles ou quoi ?!*

Elle alla s'asseoir près de Khéphren, et entoura les épaules du magicien de son bras droit.

"A savoir qui de nous deux ne voyait pas, Khéphren... Pourquoi étais-je prête à mourir pour toi, selon toi, hein? Même si, je te l'accorde, Dallèle aurait eut tout le temps de me ressusciter... Mais il n'empêche que j’étais prête à mourir pour toi! Tu vois, si je t'es banni, c’est parce que... J'en sais rien moi! Bon sang, ce que j'aimerais redevenir seulement une princesse! Sans toutes ces responsabilités! J'étais un peu trop sur les nerf ces dernier temps... Tu m’as fait peur... Et j'ai fait n'importe quoi... Excuse moi Khé, je n'aurais jamais due te dire ça!"

Elle se leva et se mit à faire les cents pas dans la cellule, puis elle reprit d'une voix pensive:

"Au font je suis un peu jalouse, je dois l'avouer. Toi, tu peux être insouciant, faire quelques bêtises, ce n'est pas grave... Mais moi je n'ai pas le droit à la moindre erreur, je suis toujours demandée partout, je n'ai plus vraiment de vie à moi... Et les rares moments où on peut être ensemble, je te crie dessus. C'est peut -être parce que j'ai peur de ce que je ressens pour toi... Je ne sais pas..."

Elle s'accroupit en face de Khéphren, et lui demanda, en plongeant son regard dans ses yeux:

"Pourquoi veux-tu mourir Khé, c'est à cause de moi, de cette guerre, les deux ou rien de tout ça? Explique moi, je ne comprend pas pourquoi! Si tu as une raison que j'estime importante, alors je te laisserais partir, mais expliques-moi."

Elle attendit qu'il lui réponde, le bleu de ces yeux toujours plongé dans ceux de son ami.

Khéphren restait à regarder Moïna. Il avait envie de pleurer... Il réussit à dire.

"Je voulais que tu redeviennes comme avant... Je voulais que tu redeviennes celle que tu étais. Si j'ai été voir Conan... C'est parce qu'il t’avait changé... Tu as le droit d'être encore jeune dans ta tête... De faire des bêtises... Regarde Aëla... Elle s'amuse toujours... Si j'ai voulu mourir... C'est parce que je t'avais déçu... Je ne sers à rien... Je voulais que tu me pardonnes..."

Il mit sa tête sur ses genoux, toujours en fixant Moïna.

"J'étais si bien là-haut... Ici... C'est trop dur... Il fait froid... Ça fait trop mal à l'intérieur. Aide moi..."

Il plongea sa tête entre ses bras.

Moïna ne savait pas quoi faire. Réconforter les gent, même ceux qu'elle aime n'était pas son fort. C'était toujours elle qu'on consolait.

Elle posa ses mains les bras du magicien.

"Khé, ce n'est pas Conan qui m'à changer... Ce sont les circonstances. J'ai perdu mon enfance, le jour où je suis parti, avec les autres pour trouver Dallèle."

Elle sourit en repensant à Zan *C'est le seul à ne pas avoir changer...*

"Tu ne m'as pas déçu, tu m'as seulement fait peur. Et sache que tu n'a pas besoin de mourir pour que je te pardonne, c'est déjà fait."

Elle fronça les sourcils parce qu'un détail la titillait, Moïna demanda pensivement à son ami:

"Je veux t’aider Khé, mais je ne comprend pas ce qui te fait si mal..."

Khéphren avait écouté avec attention, tout ce qu'avait dit Moïna. Quant elle eut fini, il releva la tête et la regarda dans les yeux.

"Ici... J'ai mal... J'étais partis là-haut. Il faisait chaud, j'étais bien. Ce n'était que douceur... Maintenant... J'ai mal même quand je respire."

Il continua de fixer de ses yeux triste Moïna, toujours en tremblant.

Moïna baissa la tête.

*Il était là-haut... Naïade a donc dû l'y emmener directement... Je la hais! Il doit vraiment vivre dans la douleur ici. Ca se voit dans ses yeux. A moi de tout faire pour qu'il n'ai plus mal. Il était là-haut... Il a peut-être vu maman alors... J'espère qu'elle va bien. J'ai tellement besoin de vous mère... vous me manquez.*

Elle relava sa tête puis lui dit en plongeant ses prunelles bleues dans les siennes.

"Khéphren, c'est peut-être égoïste, mais j'ai déjà perdu maman et je ne peux pas te perdre toi aussi."

Elle s'approcha doucement vers lui jusqu’à ce que ses lèvres touchent celles de Khéphren. Elle l’aimait et elle voulait lui prouver par ce baiser.

Khéphren eut un effet de recule, il se raidit, mais se sentit mieux après. Il ne comprenait pas trop ce qui ce passait mais, il se sentait déjà mieux. Il retrouvait une partie de ce qu'il y avait là-haut: Le bonheur et l'amour. Ça le réchauffait. Il se recula un peu et dévisagea Moïna.

"Tu m'aimes vraiment..." (C'est pour quand le Mariage? Ce soir à la fête! ^^ Papa de Moïna! T'es où? Exdr! Heu... Ça ne me réussit pas de mourir moi...)

Il baissa la tête une nouvelle fois entre ses bras.

*Dallèle... Donne moi du courage pour vivre ici... Donne moi la force... Je ne veux pas que Moïna soit triste... Dallèle... J'ai besoin de toi pour rester ici... Tu sais à qu'elle point là-haut, c'est beau... Moïna m'aide, mais toutes seule, elle ne pourras pas... Dallèle, donne moi ce dont j'ai besoin... Pardon de t'en demander tant...*

"Moïna... Je ne vais pas repartir. Je ferais tout pour rester là. Je dois y arriver. Moïna... Emmènes moi quelque part qui ressemble au paradis..."

Naïade eut un haut le coeur. Comment osait-ils s'aimer! Elle n'allait pas laisser faire cela...

"Je ne peux peut-être pas user de mes dons à l'intérieur,
Mais je le ferais de l'extérieur.
Je suis plus puissante que cet archange."

Elle fixa Khéphren.

"Je vais avoir cet ange!
Khéphren ne va pas s’en tirer ainsi
Je l’aurais à n’importe quel prix."

Un sourire illumina sont visage que personne ne pouvait voir. Elle apparut à l'extérieur et déverrouilla avec quelques difficultés la porte. Elle s'infiltra de nouveau dans la tête de Khéphren.

"Khéphren mon miséreux...
Je vais te dire le jugement de son esprit tortueux...
Elle a eut charité pour toi.
Non mais tu croix quoi?
C’est une reine!
Tu n’es que Khéphren.
Tu n’es pas un roi.
Ho... Loin de là..."

Le baisé qu'elle avait échangé avec Képhrène avait établit un contacte permanent entre leur esprits ce qui eu pour conséquence que la reine des magicien entendit tout se que lui disait l'esprit de l'eau. Prenant le magicien par la main elle le conduisit à l'extérieur de la cellule.

*Képhrène, n'écoute pas ce qu'elle te dit! Je suis peut être reine, mais cela ne fait aucune différence. Je t'aime et c'est tout ce qui compte. Tu m'as demandé de t'emmener dans un endroit qui ressemble au paradis, et c'est ce que je vais faire.*

Puis elle se télé porta avec Képhrène en bas de la tour.

[Suite dans couloir et escalier]

Khéphren se prit la tête dans les mains lorsque Naïade se mit à lui parler, mais Moïna lui prit la main et l'emmena. Il partit donc avec elle, en la regardant de la tête aux pieds...

[Direction couloir et escalier]