Cellule de Aëla

[Arrive de la grande place des stroumpfs^^]

Aëla arriva dans la cellules toujours aussi énervé, les yeux tous noirs. Elle regarda Aramil puis se tourna vers la porte. Elle invoqua alors les esprits noirs pour pulvériser la porte mais rien ne fit, la magie n'avait aucuns effets dans cette cellule. Elle se dirigea alors vers la porte et se mit à taper le plus fort qu'elle le pouvait, produisant ainsi un grand vacarme.

"Dallèle! Tu m'ouvres la porte maintenant! Tu ne sais pas faire régner la paix ici, alors moi je le ferai! Mon mari s'est fait torturer! Je dois empêcher Conan de recommencer!"

Elle continuait de frapper la porte de plus en plus fort. Elle ne ressentait pas la douleur. Elle était bien trop énervée pour cela. La peau commençait doucement à se déchiqueter et le sang se mit à couler.

Dallèle arriva devant la cellule d'Aëla qui avait l'air toujours aussi énervée vu les cris qu'elle poussait. Il décida de ne pas entrer dans la pièce. Vu l'état dans lequel elle se trouvait, ce n'était pas du tout conseillé. Elle l'aurait sûrement attaqué.

Dallèle l'aurait vite maîtrisée. Là n'était pas le problème. Le problème était que Aëla risquait de s'en vouloir après. Il ne voulait donc pas que cela se produise. Il écouta ce qu'elle disait et lui répondit d'une voix qu'il voulait douce mais qui, au fond, ne l'était pas tout à fait.

"Aëla tu te calmes! Je ne t'ouvrirais pas surtout si tu continues à crier et à me parler de la sorte! Je suis désolé de ce qui est arrivé à ton mari. Saches que je fais toujours ce qui me semble être le meilleur pour tous les peuples.

Contrairement à ce qu'on pourrait penser vu ce qu'il est capable de faire, Conan est un excellant roi et un atout majeur pour cette guerre. Je ne peux donc pas faire quoi que ce soit qui pourrait lui nuire. Par la même occasion, je te l’interdis formellement.

Je comprends que tu veuilles le tuer. Cependant tu n'as pas la puissance nécessaire pour le faire sauf avec la magie noire mais bon je sais que je ne t'apprends rien. C'est aussi pour ça que je ne voulais pas que tu l'utilises. D'un autre coté, je ne te laisserais pas le faire. Donc maintenant tu te calmes et tu arrêtes de penser à lui.

Je vais aller le voir après. Je ne sais pas encore ce que je ferais. Nous avons besoins de lui pour ce soir. De plus, même si ce n'est pas une excuse, il a partiellement soigné Aramil ce qui veut dire qu'il ne comptait pas le tuer ce qui est déjà une très bonne chose.

Allez, arrêtes de t'énerver contre cette porte, ça ne sert à rien du tout. Tu te fais mal pour rien. Tu es plus forte que ça! Arrête de t'énerver."

Tout en parlant, Dallèle envoyait à Aëla des ondes destinées à la calmer. Il resta près de la porte attendant de voir si Aëla allait enfin se calmer ou non.

Aramil avait la tête qui tournait..
Il avait perdu ses repéres..
Il entendit alors des hurlements lancés par une voix qu'il connaissait et chérissait..

Aëla.

Aramil sortit brusquement de sa noire torpeur.
Il bondit sur ses pieds avec rapidité malgré son esprit encore embrumé.

Il la vit.. Aëla... hors d'elle.. noire reine.

Aramil poussa un petit gémissement, elle perdait son sang.
La puissance dont elle émanait était violente et puissante.
Mais il s'en fichait.
Comme il l'avait fait précedemment, il enlaca de ses bras sa femme.

Si elle souffrait, il devait souffrir.
Il n'aimait pas être la cause même indirecte de ce déchaînement.
Aramil vit la peau d'Aëla se déchirée.
Il entreprit une étrange mélopée chantante, des larmes rouges sang sortirent des yeux d'Aramil pour se poser sur la peau d'Aëla.
Aramil eut un pâles sourire.
Une bonne vieille transfusion, voilà le procédé des larmes.
Aramil donnait son sang à Aëla.

Un espéce de voile noire tomba devant ses yeux mais il s'accrocha..
Il sentit des ondes.

Dallèle..

Il l'entendait parler mais ne cherchait pas à comprendre.

Elle continua sur le même ton, toujours en frappant contre la porte.

"Je suis calme! Je veux juste tuer Conan! C'est tout! Ouvre! Tu ouvres ou je..."

Elle s'arrêta soudain et remarqua alors les larmes de son mari.

*Je suis en train de faire mal à Aramil..."

Il paraissait de plus en plus faible. Il fallait qu'elle le mette plus loin... Elle ne voulait pas lui faire mal. Et s'il était trop proche d'elle, elle se sentait faiblir. Pas au sens physique, mais au sens moral... Cette haine qu'elle avait besoin pour tuer Conan.
Elle enleva doucement les mains d'Aramil et l'emmena plus loin, en espérant qu'il reste là-bas.
Elle retourna auprès de la porte. Comme son mari était pour l'instant un peu plus loin, ses yeux repris cette couleur flamboyante, malgré leurs noirceurs.

"Tu ouvres Dallèle... Ou sinon je me tus."

Dallèle ne savait plus quoi faire avec Aëla. Elle disjonctait complètement. On aurait dit que toute la sagesse qui la caractérisait tant avait disparût.

"Il est hors de question que tu tue Conan. C'est pour cette raison qu'il est hors de question que je te laisse sortir tout de suite. Tant que tu ne seras pas calmée tu resteras ici. Je dirais même qu'il vaut mieux que tu restes ici jusqu'à ce soir.

Nous avons besoin de Conan et de ses hommes. Tu le sais très bien. Je ne veux pas le perdre même avec ce qu'il vient de faire à Aramil et à Khéphren.

Ecoutes! Tu es en colère et je le comprends. Mais le fait est que ta colère est amplifiée par la magie que tu viens d'utiliser. Il ne faut pas que tu la laisses te dominer. Tu es assez forte pour ça!"

Quand Aëla le menaça de se tuer s'il n'ouvrait pas la porte, il lui répondit d'une manière plutôt maladroite vu la situation.

"Cela te servirait à quoi de le faire! Franchement. Si je veux, je peux te ressusciter sans même ouvrir cette porte. Cela reviendrait donc au même. Tu serais toujours enfermée et en vie."

Il en profita, histoire de bien lui montrer qu'il pouvait le faire, pour lui soigner les plaies qu'elle avait à ses mains à force de frapper sur la porte. Pour cela, il posa tout simplement ses mains contre la porte qui fut entourée d'une intense lumière blanche. Il les retira au bout de quelques secondes et poursuivit. Sa voix était toujours aussi douce.

"Aëla! Tu n'as donc pus que deux choses à faire... Arrêter de frapper sur et te calmer. Ce que tu fais ne sert à rien du tout. Quoi que tu te fasses, je te ramènerais toujours. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre Conan mais c'est la même chose pour toi. Tu es beaucoup trop importante pour qu'on te perde. Donc il vaut mieux que tu arrêtes et que tu te calmes. Sache que je ne bougerais pas d'ici tant que ton esprit ne sera pas en paix."

Dallèle eut soudain un léger sourire.

*Tiens! Les choses s'emblent s'êtres calmées du coté des magiciens! C'est bien... Je dirais même très bien... J'irais les voir quand Aëla sera calmée.*

Dallèle ne dit rien au sujet d'Aramil. Enfin... Pas en parole tout du moins.

*Aramil Essaie de voir ce que tu peux faire pour la calmer. A toi il n'y a aucune chance pour qu'elle te fasse du mal. Elle est encore assez présente pour se contrôler.*

Il restait très concentré sur ce qui se passait dans la cellule. Il était prêt à tout moment à téléporter Aramil hors de celle-ci au cas ou il se serait trompé.

Aramil sentit la piéce tournoyer autour de lui, il grogna entre ses dents.
Il essayait de se raccrocher desespérement à la réalité, à sa réalité.
Il serra les dents et contempla les ombres qui bougeaient autour de lui.
Il ferma les yeux et des taches rouges vinrent danser devant lui.

Arami avait été un rôdeur, il lui en fallait plus.

Pathétique espoir mental

Aramil secoua la tête et s'aidant du mur, il se relva.
C'ets alors qu'il prit l'appel de Dallèle comme un fouet.
Il se retint de retomber mais aquiesca pour lui même.

Il rassembla ses forces et lança une injonction télépathique à Aëla:

*Aëla, tu es en train de te détruire.
Tu sais mieux que tout le monde que nous avons besoin de Conan.
Je suis en vie Aëla et tu l'es aussi.
Ne jouons pas avec le destin, pas maintenant, pas ici.
Nous avons de stas de choses à accomplir et celle là ne fait pas partit de..*

Aramil relâcha.
Conan, les démons, la transfusion, Aëla..
Toute cette joyeuse mascarade était un peu trop.
Il sourit ironiquement de par lui même.

"Je suis calme! Pourquoi tu me demandes d'être calme! Tu ouvres et tu arrêtes immédiatement de me soigner! Soigne plutôt Aramil! Il en a plus besoin que moi!"

Aëla se retourna vers son mari qui lui parlait. Elle lui répondit doucement.

"Je sais que je me détruit mon chéri. Mais c'est pour toi, c'est justifié! Nous avons besoin de Conan? Et pourquoi? Pour torturer nos troupes? Soyons réalistes tout de même, un Conan en vie ou mort, ça ne change rien..."

Elle se retourna vers la porte et continua sur le même ton.

"Tu as entendu Dallèle? Il le faut... Pour le bien de l'humanité."

Elle resta silencieuse quelques minutes.

"Dallèle... J'ai été méchante... S'il te plait, soigne mon mari et fait nous sortir. Je dois préparer tout pour la fête de ce soir. Je serai sage!"

Dallèle écoutait ce qui se passait dans la cellule d'Aëla mais aussi aux alentours. C'est ainsi qu'il entendit les pensées de Khéphren. Il lui répondit donc.

*Je ne vois pas vraiment ce que je peux faire pour pouvoir t'aider. Tout ce que je pourrais te donner c'est un bonheur artificiel mais je ne pense vraiment pas que ce soit une bonne chose. Mais je vais voir ce que je peux faire. Comptes sur moi.*

Il s'adressa aux deux magiciens.

*Maintenant que tout à l'air en ordre, je vais vous laisser sortir tous les deux.*

Il ouvrit la porte de leur cellule d'un geste de la main. Après quoi il reporta toute son attention sur la cellule qui se trouvait en face de lui.

Dallèle entendit évidement ce que Aramil disait mais ne dit rien là dessus. Il ne devait pas dire quoi que ce soit. Il répondit donc à Aëla tout en soignant Aramil qui n'allait vraiment pas bien.

"Je t'ais déjà dit non, Aëla! Je ne reviendrais pas là dessus. Conan nous est utile. Il n'y a pas à revenir sur le sujet."

Aëla avait l'air de s'être calmée... Avait l'air seulement. C'était un changement un peu trop rapide. Dallèle n'y croyait pas trop.

"Bonne tactique Aëla... J'ai du mal à croire que tu te sois entièrement calmée aussi rapidement. C'est pourquoi je vais encore te laisser ici jusqu'à ce que je sois entièrement certain que ton esprit soit apaisé au plus tôt. Ou alors, au plus tard, tu ne sortiras que au moment de la fête. Et encore..."

Il s'arrêta là s'attendant à une réponse plutôt explosive de la reine des elfes.

Aramil sentit une onde bienfaitrice arrivait sur lui.
Dallèle...
Mais Aramil ne voulait pas de ses soins.
Il en avait marre d'être soigné de partout comme un jeune chiot.
Un éclair de rage apssa entre se syeux puis il se calma.
On ne voulait que son bien ..
Mais son bien à lui c'était de dépendre de lui-même, voir d'Aëla.

Il se tut pourtant et reporta son attention vers sa femme.
Ce changement d'humeur brusque ne lui disait rien qu'y vaille.

Il soupira légérmeent et répondit néanmoins à Aëla.

"C'est des autres qu'il s'agit Aëla.
Ils ont besoind e Conan et de toi.
S'ils vous voient vous entretuer ils vont perdre la foi et se poser des questions.
Il n'y a rien de pire avant une bataille.
Tu le sais aussi bien que moi."

Aramil fronça les sourcils.

"Qui t'as insufflé ça mon ange ?
Qui a rongé ton esprit à ce point ?"

Aëla commençait doucement mais sûrement à perdre patience... Si besoin était elle aurait recours au deux magies... Elle se tuerait à force, mais elle y arriverait! Quand Aramil lui parla, elle se retourna une fois de plus vers son mari.

Il restait si calme, il n'avait pas l'air d'avoir peur... Elle se rapprocha de lui. Au fur et a mesure qu'elle avançait vers lui, la haine laissait place à l'amour. Elle n'était pas partit pour autant, elle était toujours là, mais elle s'était caché. Elle lui dit doucement.

"A présent je le sais... C'est l'esprit de l'eau qui m'a fait ça... Mais elle à raison! Je crois..."

Elle s'assit en face de son mari, en tailleur, puis ferma les yeux en prenant les main de Aramil.
Elle méditait, elle voulait faire plaisir à son mari, elle y arriverait. La magie de l'amour... Quoi de plus fort...

Dallèle sentait bien que Aramil ne voulait pas se faire soigner. Il soupira tout en continuant.

*Mais pourquoi refusent-ils tous de l'aide quand ils en ont besoin? Il n'y a aucune honte à se faire aider!*

Contrairement à ce qu'il avait penser, la réaction de Aëla ne fut pas du tout violente. Au contraire. Il fut fort probable que la présence et surtout les paroles de Aramil eurent contribuées très fortement à la calmée.

Dallèle ressentait l'esprit de l'elfe s'apaiser peu à peu. Quand elle parla de Naïade, l'archange soupira. Puis il dit doucement à Aëla.

"Tu vas encore rester un peu ici avec ton mari. Il faut que tu réfléchisses à tout ça! Naïade à tors. Tu sais pourtant qu'il ne faut pas faire confiance en ce que disent les esprits sauf si tu les as invoqués. Il faut être extrêmement prudents avec eux."

Il s'arrêta et reprit ensuite d'une voix rassurante.

"Ne t'inquiètes pas... Je ne te garderais pas ici très longtemps encore. J'aimerais aussi que tu te reposes un peu. Ici tu seras en paix. Je vais protéger ta cellule pour que les esprits ne puissent pas te contacter."

Il émit une sorte de champ magnétique tout autours de la cellule. Puis, se souvenant que Naïade était toujours en lui, il lui parla enfin.

*D'accord Naïade! J'arrête de t'ignorer. Ce que tu viens de faire à Aëla est plus qu'inacceptable. Tout comme ce que tu as fait à Khéphren d'ailleurs. Je peux savoir ce que tu cherches à faire exactement?*

Dallèle était légèrement énervé. Il avait toujours eut une entente cordiale avec les esprits mais là Naïade allait un peu trop loin pour lui. Même s'il savait qu'il ne pourrait pas faire grand chose pour la contrée. Mais bon... Pour le moment, Aëla était protégée et c'était le plus important.

Aramil laissa un petit soupir soulagé franchir ses lévres.
Aëla avait un pouvoir incomparable.
Elle était la reine du jeu.
Elle avait une main pleine d'atout.

Aramil contempla l'elfe majestueuse qui l'avait choisi lui, rôdeur aux tristes yeux.
Elle était sa plus grande fierté, sa plus grande réussite.

Un sourire léger franchit ses lévres.
Aëla était plongé dans sa méditaion.
Il détailla chaque centimétres de son visage, comme s'il contemplait une oeuvre d'art parfaite.
Aramil se leva doucement et se glissa silencieusement derrière elle.

Sa vision était toujours trouble, il ferma donc les yeux et enlaça Aëla plongeant sa tête dans ses cheveux.

Aëla esquissa un petit sourire lorsque Aramil vint l'enlacer, même si elle était parfaitement plongée.
La magie noire se dissipait peu à peu, au plus grand bonheur de celle-ci. Elle se sentait revivre, plus calme et tranquille. Les yeux toujours fermer, Aëla se mit à parler.

"Dallèle, quelque chose me trouble... Je ne sais pas comment elles font... Des voix me susurrent des choses à l'oreille et... J'ai l'impression que quelque chose se trame chez les sorciers... Une alliance peu commune... Étrange. Je suis prête pour ce soir, mais ce que tu viens de voir avant ne fut qu'une infime partie de ce que sera mon caractère ce soir... Préparez-vous à des desseins noirs.

C'est toi Aramil qui me raccroche au réel. Jamais je ne t'aurais touché durant le temps où j'étais une autre. Reste toujours à mes côtés... Il ne faut pas que l'on nous sépare ce soir... Sinon, je crains le pire."

Sur ceux, Aëla ouvrit ses yeux laissant apparaître ses prunelles couleur améthyste puis elle demanda a Dallèle.

"Dallèle, laisses moi sortir, je dois finir les préparatifs pour ce soir. Il faut que je sois prête... Et seule..."

Elle fixait toujours Aramil et baissa les yeux.

"Je suis désolée... On se verra ce soir..."

[Direction la forêt qui entour son palais]

Naïade ricana doucement.

"Dallèle mon ange auréolé!
Me crois-tu capable de t'embêter?
Je fais cela pour mon plaisir.
Mais pas pour te nuire!
Je ne voudrais pas exciter ta haine!
Car je sais très bien que tu les aimes..."

Elle s'arrêta et se matérialisa devant lui. Et commença à tourner autour de lui en le dévisageant des pieds à la tête.

"Tout ce que je leur ai dit n'est que stricte vérité!
Je ne vois pas en quoi cela devrait te déranger.
Et puis j'aime simplement corrompre à ma guise!
J'aime faire quelques mises...
Sur des vies si insignifiantes et petites!
Ils ne deviendront jamais des mythes!
Ils ne sont que des plaies,
Des furoncles dans ce monde parfait.
Ils ne subissent que des malheurs...
Pauvres créatures... Qu'ils meurent!
Tu ne vas tout de même pas te mettre en travers de mon chemin!
Je serais obligé de te maltraiter... Au moins!"

Dallèle écouta Aëla avec attention.

"Pour ce soir, dès que ce sera terminé, je te renverrais ici avec Aramil et je protègerais la cellule comme je viens de le faire. Tu ne pourras pas t'enfuir et personnes ne pourra entrer. Je pense que Draken lui même ne pourrait pas s'enfuir avec ce champ de force. En tout cas, quoi qu'il arrive, je ferais en sorte de maintenir Aramil auprès de toi quitte à le protéger moi même. Enfin... s'il est d'accord avec ce plan ce qui, à mon avis et le cas... Je me trompes?"

Puis Naïade vint le troubler. Il continua de parler à Aëla.

"Pour ce qui est de cette alliance, j'ai moi aussi cru ressentir quelque chose. Je vais aller voir ça avec Conan. Je sens que ton esprit est désormais apaisé. Tu veux rester ici encore un peu pour te remettre complètement ou tu préfère sortir de suite?"

Il laissa le temps à Aëla de penser à sa question et répondit à l'esprit.

"Je ne peux certes pas te tuer mais je peux toujours te contrer et te ralentir! Contrairement à ce que tu peux penser, tu pourras très difficilement me faire quoi que ce soit car je peux t'empêcher d'entrer en moi comme tu aimes si bien le faire. Saches que quoi que tu puisses en penser, tu ne peux en aucun cas me détruire. Tu pourras tout au plus m'affaiblir mais... N'étant pas seul, ton acte sera voué à l'échec."

Comme Aëla lui demandait de la laisser sortir, il ouvrit la porte.

"Je te laisses sortir. Je vais également te laisser seule. Mais fais très attention à toi."

Dallèle attendit qu'il n'y ait plus personne dans cette cellule pour partir à son tour.

[Direction la cellule de Moriquendi]

Aramil se sentait impuissant, inutile et légérement perdu.. chose qu'il exécrait particuliérement.
Ses grands yeux noirs s'armérent d'une sorte de volonté farouche peu commune dans ce regard triste.
Il se leva et sans jetter un regard vers la moindre poussiére de cette cellule, il sortit d'un pas décidé voir enervé qui contrastait avec son habituelle démarche féline...